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Reproduction d'une génération
Un individu est tiré au sort et marié à un autre individu (de sexe opposé !) Tiré au sort également.
Le programme est strictement monogame et cette hypothèse est une approximation qui constitue une des limites du modèle.

Naissances
Pour chaque individu on tire au sort un des deux allèles de son génotype. L'œuf résultant d'une fécondation entre les deux gamètes des individus d'un couple a un génotype dont la probabilité est conforme à l'échiquier de croisement.
La méiose et la fécondation normales sont modélisées sans approximation.

Nombre de naissance.
Le taux de fécondité fixe en fait le nombre d'enfant moyen par femme (formulé autrement c'est l'espérance mathématique de la variable aléatoire nombre d'enfant). Ce nombre d'enfant suit une loi de probabilité qui est une loi de Poisson dont le paramètre est le taux de fécondité. Pour chaque couple le programme tire au sort un nombre d'enfant en utilisant cette loi de probabilité.

Exemple avec 2 taux de fécondité
Probabilité pour une famille d'avoir n enfants

Nombre n d'enfant
0
1
2
3
4
5
6
7
8
Taux de fécondité 1,5
0,223
0,335
0,251
0,126
0,047
0,014
0,004
0,001
0,000
Taux de fécondité 2,1
0,122
0,257
0,270
0,189
0,099
0,042
0,015
0,004
0,001


La fécondité effective de la population peut être sensiblement différente de la fécondité moyenne attendue, en effet la chance peut faire que beaucoup de familles aient un nombre anormalement grand ou petit d'enfants. Cette différence est bien sûr d'autant plus forte que la population est petite (toujours la différence entre fréquence et probabilité) et c'est conforme à ce qui se passe dans une population réelle.

La taille maximale de la population.
Arrivée à l'effectif maximum fixé par l'expérimentateur (effectif qui représenterait la capacité du milieu) le programme tire au sort la génération suivante puis élimine au hasard les individus en surnombre.
C'est une façon brutale de procéder qui ne cherche pas à modéliser l'influence de la limite avant qu'elle ne soit atteinte (ce qui donnerait une courbe logistique en S, l'augmentation d'effectif s'incurvant à l'approche de la limite).
Ceci est une approximation grossière et constitue une limite du programme en ce qui concerne l'effectif, mais n'agit pas sur les fréquences alléliques qui sont le but recherché.